Le problème de l'inconduite sexuelle

Un site Web défendant l'ancien membre du Congrès Ruben Kihuen, qui a quitté ses fonctions l'année dernière à la suite d'un scandale #MeToo, nomme et tente de démanteler les histoires de trois femmes qui l'ont accusé de harcèlement sexuel - dont deux ne s'étaient pas manifestées auparavant publiquement. Le site Web, qui a choqué les milieux politiques du Nevada, a été mis à l'honneur à la suite d'un rapport de BuzzFeed News mardi qui portait sur le siège du conseil municipal de Las Vegas pour lequel Kihuen se présente maintenant. BuzzFeed News n'est pas lié au site, qui contient plusieurs inexactitudes, car il exclut les victimes présumées de harcèlement sexuel sans leur consentement. Le site comprend également des photos des trois femmes. BuzzFeed News a contacté les trois femmes nommées sur le site Web; un seul a choisi de commenter mercredi, et un autre n'était pas immédiatement disponible. Je ne peux pas comprendre comment quelqu'un a suffisamment de mal dans son cœur pour dénoncer publiquement les victimes de harcèlement et pousser une campagne de diffamation contre elles », a écrit Samantha Register, la première femme à accuser Kihuen de harcèlement sexuel dans un article de BuzzFeed News, dans un communiqué. Lorsque Register a accusé Kihuen pour la première fois, BuzzFeed News a caché son nom, mais elle est devenue plus tard la seule femme à accuser Kihuen dans le dossier lorsqu'elle a publié un éditorial indépendant du Nevada plus tôt cette année. J'ai voulu partager mon histoire sur le disque en utilisant mon nom complet, mais les deux autres femmes ne l'étaient pas et c'est dégoûtant que quiconque publie son identité sans son consentement. Nous ne sommes pas des célébrités. Nous sommes des citoyens privés qui essayons de poursuivre notre vie, ce qui est de plus en plus difficile lorsque M. Kihuen et ses alliés continuent de nous attaquer publiquement. » Le comité d'éthique de la Chambre a enquêté sur plusieurs accusations de harcèlement sexuel contre Kihuen, y compris de Register, l'année dernière et a constaté que Kihuen avait fait des avances persistantes et indésirables »envers les femmes dans le rapport (identifié uniquement en tant que membre du personnel de la campagne,« DC Firm Employee », et Nevada Lobbyiste"). Le comité a ajouté que des similitudes dans leurs allégations ont renforcé la crédibilité des plaignants. » Le comité n'a pas jugé crédibles les dénégations du Représentant Kihuen sur ces questions, en particulier lorsqu'il est considéré à côté de solides preuves documentaires et testimoniales du contraire. En revanche, l'ISC a estimé que les plaignants du représentant Kihuen étaient crédibles et disponibles », indique leur rapport. BuzzFeed News n'a pas pu vérifier immédiatement que les trois femmes nommées sur le site Web étaient bien les femmes qui ont parlé au comité d'éthique de la Chambre. Mercredi matin, Kihuen a pris ses distances avec le site Web, ajoutant que le commissaire du comté de Clark, Justin Jones, l'avait mis au courant mardi soir. Ni moi ni ma campagne n'étaient au courant du site Web avant d'être contacté par M. Jones ", a déclaré Kihuen sur Twitter. Je ne soutiens pas le site Web et les avocats de notre campagne demanderont à son auteur de le retirer immédiatement." Kihuen n'a pas répondu aux demandes de commentaires de BuzzFeed News pour savoir s'il savait qui était l'auteur et pour des commentaires supplémentaires. Au bas du site Web se trouve une déclaration qui se lit comme suit: Ce site Web n'est pas affilié, sanctionné ou financé par Ruben Kihuen, sa campagne ou le Parti démocrate. » On ne sait pas qui a créé le site Web, mais son domaine a été enregistré le 7 mars, selon les archives publiques, qui ne répertorient pas qui ou quelle entité en est responsable. Le site a été mis en ligne un jour après que BuzzFeed News a envoyé un SMS à Kihuen le 6 mars pour l'informer qu'il travaillait sur un article sur la course à Las Vegas. Le journaliste politique du Nevada, Jon Ralston, a également noté dans une chronique sur le site Web qu'il avait été mis en ligne peu de temps après que Kihuen avait fait envoyer une lettre de menaces à son avocat. » "Les gens ne font que découvrir le site Web aujourd'hui", a déclaré mercredi à BuzzFeed News LaLo Montoya, directeur politique de Make the Road Nevada, une organisation à but non lucratif qui travaille avec des immigrants. (Make the Road Action Nevada a approuvé l'un des adversaires de Kihuen dans la course au conseil municipal.) Plusieurs autres sources ont déclaré à BuzzFeed News que les membres du cercle politique soudé du Nevada parlaient tous du site Web. Un membre de l'Assemblée du Nevada a tweeté un long fil sur le site Web, le qualifiant de site Web tout à fait dégoûtant et honteux pour les victimes "et faisant référence à la décision de nommer les femmes qui ne se sont pas présentées comme de nouveaux actes de harcèlement". Le site semble identifier des accusateurs qui n'ont pas été rendus publics à ce jour. Corriger ou non, c'est une violation de la vie privée et de l'agence de ces femmes. Ils devraient décider si et quand ils souhaitent faire connaître leur identité, point final », a tweeté le membre de l'Assemblée Howard Watts III. Le No Means No, Ruben, PAC, qui mène une campagne active contre Kihuen, a également condamné le site Web. Les attaques grotesques comme celle-ci sont une grande raison pour laquelle les victimes ne s'expriment pas. Non seulement ces femmes ont été harcelées sexuellement par Ruben Kihuen et forcées de le revivre à travers une longue enquête du Congrès, mais elles sont maintenant publiquement nommées et appelées menteuses par un site Web anonyme », a déclaré une déclaration commune de la campagne, Heidi, membre de l'Assemblée du Nevada. Swank et Maria-Teresa Liebermann, responsable de la sensibilisation des bénévoles pour la campagne. Swank a fondé la campagne et elle est soutenue par Nevada Values ​​PAC. La campagne a été menée contre Kihuen et dispose d'un petit personnel rémunéré. Si M. Kihuen et ses alliés tentent de m'intimider dans le silence, ils perdent leur temps.